:: the superficial one ::24.07.08 @ 1.53 pm Il

:: the superficial one ::
24.07.08 @ 1.53 pm

Il fait vraiment trop chaud pour les réfléxions existentielles du type Ai-je réellement envie de mettre un jour un enfant au monde?
Réponse : Non.
1. J'aime trop dormir.
2. La planète va trop mal (solution proposée par Pote : enfanter le Chef de La Résistance, celui par qui la Survie adviendra) (okay, essayons).

Des questions je m'en pose, mais c'est juste pour la rhétorique, et puis les réponses je les connais. Est-ce que la passion ne peut faire place qu'à l'indifférence? Est-ce qu'après la certitude qu'on va crever, vraiment, pas d'autre alternative, ne peut succéder que l'incredulité face au souvenir de cette douleur? Est-ce que février a réellement existé?

Je suis plutôt d'humeur à discuter mycoses sur un banc de la rue montmartre avec nora en attendant paulette, à bitcher sur les gens qui prononcent MGMT *m.g.m.t*, et à m'auto-persuader que la vraie hype, c'est écouter Spoon deux ans après tout le monde, et non pas connaître l'existence de Crystal Castle (non mais c'est pas grave pixie............... silence gêné. Curieusement non, hier soir il n'y avait pas de paparazzi pour la rencontre au sommet, on a donc pu parler en toutes confidentialité de putes berlinoises (j'vous jure elles sont tirées à quatre épingles, des super bonnasses) et de ragots blogosphèriques.

Je carbure au cocktail café/red-bull/diet-coke, la tachychardie me guette, mais comment supporter autrement la fatigue, le boulot, et la frustration de ne pas avoir contemplé l'océan depuis 2006? J'aimerais bien voir d'autres palmiers que ceux plantés aux ronds-points des villes dites fleuries.
Sydney me manque.