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pixie // Saison 4 - The Coming of Age
12 mai 2008

:: the totally depressing one, sorry mates

:: the totally depressing one, sorry mates ::
12.05.08 @ 7.45 pm

Chaque fois que je pose un pied nu sur le parquet, je pense à la grande maison blanche du Bout Du Monde et au bois chaud sous mes orteils. Le soleil me fait penser à David. Je l'ai pourtant peu vu au soleil. Peu vu tout court, d'ailleurs. C'est juste le raccourci facile. Le soleil. L'Australie. David. Il me manque et j'attends septembre. Quand je n'ai pas un pied plongé dans le grand bassin du passé, j'ai l'autre qui fait le grand écart vers le côté opposé, vers demain. C'est toujours la nostalgie versus l'impatience. Le manque d'hier contre l'attente de l'à venir.

"Je secoue la tête : il ne s'est rien passé du tout", a écrit Le Garçon Qui (...). On va dire ça. Okay. Rien de grave, comme disait l'Autre (l'Infernal). Il ne s'est rien passé du tout non plus, aujourd'hui. Je n'avais pas envie. Après treize heures d'un sommeil inespéré, j'ai enfilé une robe et simplement traîné. La robe baille sur mon décolleté, je ne sais pas si je la porterai pour de vrai.

J'ai re-re-re-re-regardé The English Patient en mangeant du concombre, chialé comme à chaque fois en me disant que dans la vraie vie l'amour ne dure pas (totalement hors-sujet, mais c'est ce que je crois), pensé à des fantômes évaporés, et commencé à attendre une date qui n'est pas encore fixée. Un compte à rebours sans deadline, c'est conceptuel.

Ca pue vraiment la dépression vintage 2005, ici.

Revenez demain, hein.

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