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pixie // Saison 4 - The Coming of Age
10 juin 2008

:: the one with the very liberal definition of

:: the one with the very liberal definition of flatshare::
10.06.08 @ 8.13 pm


Quote of the day : "Je ne te ferai jamais de mal. Physiquement".


Entre toi et moi je vois l'émoi, écrivait Gainsbourg et chantait Vanessa. Un truc pas vraiment tangible, finalement assez solide. Ou pas. Parce que ça ne l'est jamais, hein, un jour ou l'autre tout se défait. Ecoutez-la, la vieille fataliste de vingt-neuf ans moins vingt-sept jours. Presque autant de temps il m'aura fallu pour dire et penser que ce qui compte c'est là, c'est ça, c'est aujourd'hui.

Aujourd'hui (et pas demain).
Demain je pourrais en parler, je sais un peu à quoi ça ressemble, déjà.
(Lui aussi). Mais là je n'ai pas trop envie.
Tu sais que je sais, il a dit.
J'ai baissé la tête, lâchement planquée derrière mes cheveux. Il y avait Ben Harper et en même temps le silence, deux secondes, et je me suis dit on s'tire une balle ou bien...? Je n'aime pas penser au mal que je pourrais peut-être potentiellement éventuellement faire à un Grand Garçon Qui N'est Pas En Sucre.
J'ai sûrement tort, regardez le. Franchement.

Mais aujourd'hui, donc, l'émoi, surtout quand il me regarde avec ces yeux-là. Aujourd'hui, commençons par l'essentiel, c'est le ti punch qui colle aux doigts,
les bouteilles vides de becker's pils qui se reproduisent sur le carrelage de la cuisine, le champ', et quand c'est fête, le cherry coke et le jus de goyave. Aujourd'hui c'est mon défilé de culottes h&m, lui qui me mate avant pendant après et encore et encore, et bizarrement ça ne me dérange pas plus que ça, ce regard ne me pèse pas, alors qu'avant ...(etc). Aujourd'hui, il me dit que je suis belle et bonne et magnifique, et je le crois, pauvre de moi. Evidemment je vais parler des rires et de la complicité, de toutes ces saloperies de clichés. Moins cliché? Les claques que j'ai parfois envie de lui coller. Trop d'arrogance et de confiance, mais tout ça ce n'est que la couverture, la première lecture. Il en mérite plusieurs. Il mérite des passages entiers soulignés et des notes de bas de page.
Et son sourire d'adorable petit con me pousse toujours à la capitulation:
Tu m'énerves, tu m'excites.

(Vive la colocation).

Aujourd'hui, c'est son étrange crush pour mes pieds, les paris qu'il gagne (presque) toujours, mon lit qui trône au beau milieu de son salon, la montagne de paires de talons empilées sur le parquet, Otis Redding au réveil (tu réalises, bien sûr, que je ne pourrai plus jamais entendre These Arms of Mine sans penser à toi), et mes espressos noyés dans le sucre en poudre, what else.

Aujourd'hui, c'est mon post-it collé sur le PC pour lui rappeler de ne pas gâcher le talent qu'il a entre les mains.

Et moi, j'essaie de ne pas penser à demain.



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