:: the one with the tears of a stranger

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30.07.08 @ 3.43 pm

peach - je te note à mercredi hein.
pixie - oui oh oui, note-moi, j'aime ça.

Je me marre sacrément, hein, avec mes copines de la communauté souterraine de blogueuses qui ne jurent que par le noir et blanc et la débauche (sic) (intéressant, ce point de vue d'un lecteur). Message personnel : Pote, toi qui es fortiche en analyse sociologique, je te commande une étude sur ce sujet fascinant qu'est la Blogueuse (à gros seins ou pas), en Communauté, au Travail, et dans son Environnement Naturel.

Hier soir, dans le métro, il y avait une jolie fille en pleurs, des larmes jusqu'au menton, les yeux injectés de sang, les sanglots très violents. On s'est regardées, et j'ai pensé deux choses. Putain son eye-liner ne bouge pas d'un millimètre. Et Il n'y a que la mort qui puisse mettre qui que ce soit dans cet état-là. Elle a enfoui son visage dans le gilet à grosses mailles qu'elle tenait dans ses bras, et j'ai dû baisser les yeux, c'était trop douloureux. C'est peut-être aussi pour ça, un peu, qu'en rentrant j'ai pleuré sur le canapé après avoir vidé dans l'évier les trois-quarts de ma bière. J'avais le souvenir frais de cette souffrance étrangère.
(Mais pas que).

Il faut que je voie comment je fonctionne en dehors de la Colocation du Bonheur, parce que là je ne sais plus. Je ne me souviens plus de ce que ça fait, de se réveiller dans un appartement vide le samedi matin, de boire seule mon espresso en écoutant Dylan, de n'avoir personne pour me border, pour m'écouter, pour débriefer la journée. Il faut que je me retrouve, moi, sans lui à portée de bras.

Je ne suis pas certaine que ce sera super drôle.

(Sinon, moi j'écoute Eminem au boulot, j'aime ce côté rebelle et subversif).