:: the one with Fiesta ::04.08.08 @ 5.44 pm

:: the one with Fiesta ::
04.08.08 @ 5.44 pm

Ecrire un vrai truc serait un peu compliqué, là (c'est le désordre intérieur, il me faut quelques jours pour faire la synthèse), et puis ça prendrait trop de temps (je suis occupée à appeler des gens en Province et ils sont charmants, ça fait bizarre). Je vous laisse avec Prévert, inutile de dire que vous gagnez au change.

Et je crois bien que chaque fois que je relirai ces mots-là, je repenserai à la banlieue qui s'endormait de l'autre côté de la vitre du RER, samedi soir, tandis que Pote lisait Histoires et que j'écoutais Blur. Un bout de vacances volé à ces journées trop courtes, avant le Monaco bu sur le banc du jardin, dans le silence qu'on n'entend plus jamais.

Et les verres étaient vides
et la bouteille brisée
Et le lit était grand ouvert
et la porte fermée
Et toutes les étoiles de verre
du bonheur et de la beauté
resplendissaient dans la poussière
de la chambre mal balayée
Et j'étais ivre mort
et j'étais feu de joie
et toi ivre vivante
toute nue dans mes bras

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